Aujourd’hui, une large majorité des offres d’emploi n'affichent toujours pas une fourchette de salaire. Anna, comme d’autres, est entrée en résistance. Et nous expose ses arguments dans cette tribune.
J’ai bien connu le monde du salariat « avant COVID ». Celui du présentéisme, des frites à la cantine et des trajets quotidiens en métro sous les aisselles odorantes d’inconnus. Puis je suis devenue freelance - dans le monde merveilleux du « conseil en solutions digitales » - et j’ai eu la chance de développer une activité qui fonctionne très bien, les fumets de transpiration matinaux en moins. Mais après quelques années de cette flexibilité très appréciable, j’ai envie de re-travailler en équipe et de retrouver davantage de stabilité (et les frites de la cantine).
Alors j’ai prévenu mes clients, afin de ne pas les laisser sur le carreau du jour au lendemain : à la rentrée de septembre, il ne faudra plus compter sur moi. Le compte à rebours est lancé, j’ai six mois pour trouver un job, sans quoi je serai sans clients et sans revenus. Avec un enthousiasme et une sincérité naïve face à toutes ces nouvelles portes à ouvrir, je me suis lancée dans les candidatures.
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